Chronik Music Flash #3 – Plasticines @ Maroquinerie 03.04.2014

(c) BEN CAYZAC http://bencayzac.tumblr.com/

Vu en live : Soma à La Maroquinerie

Si il y a avait bien un endroit où il fallait être jeudi dernier c’était bien à La Maroquinerie au concert de SOMA.

Concert auquel j’ai failli ne pas assister d’ailleurs….Quelle idée de faire une « petite sieste » juste avant le concert!

Mais plus de peur que de mal, c’est en trombe que je débarque dans la grande cave de La Maroq pour le tout début du concert à la recherche des copains dans la pénombre et hop c’est parti pour le show.

(c) OuiLoveMusic

Oui, on parle bien d’un show ici.  On sent que Lionnel, Xavier, Thomas et Sébastien sont au top de leur forme et quand on apprend que le concert est au complet, on comprend bien pourquoi nos gars du Sud ont bien raison d’avoir le sourire aux lèvres.

Parmi les titres du premier et du dernier album (Nobody’s Hotter Than God, sorti en septembre dernier)  qu’ils enchaînent avec une énergie déconcertante, on assiste à un « Get Down » collégiale avec une partie du public sur scène chantant en choeur avec le groupe, un « Nobody’s Hotter Than God » aux instrus lourdes et lancinantes, un « Letters To Unwrite »  à la ligne de basse toujours aussi sexy et bien sur un « RollerCoaster » sens dessus dessous.

SOMA a donc trouvé la recette pour un concert complètement explosif où l’on en a pris plein les oreilles mais aussi plein les yeux avec des jeux de lumières tout à fait sublimes..et on a dégusté avec plaisir!

MERCI!

Si le groupe passe dans votre coin avant la fin de l’année, n’hésitez surtout pas à prendre votre place..vous en le regretterez sûrement pas. Sinon pas d’inquiétude, on me dit dans l’oreillette que ca va continuer en 2013…avec une nouvelle date parisienne?? On l’espère en tout cas.

Retrouvez plein de photos du concert sur le Flickr du blog de mes copines de OuiLoveMusic juste ici.

Remerciements : Melodyn Productions 

Vu en live : Gush

11 mars 2010

Me voici de retour à La Maroquinerie,  je vous avais bien dis que j’y retournerais dans cette superbe cave ( cf. PonyPonyRunRun). Et c’est en Gushiste convaincue que j’entre dans la salle près à m’en prendre plein les oreilles.

Première partie : Miami Vince

Un trio assez drôle composé de Vince, Luc et Edouard, qui est accessoirement le frère de deux membres de Gush (décidément, la musique c’est une histoire de famille chez les Polycarpe) .
Miami Vince nous offre une pop sautillante afin de pouvoir monter la sauce avant l’arrivée de Gush. Un pari qui semble réussi, on passe un excellent moment surtout grâce à la chanson loufoque Tata Titi qui nous a bien fait sourire.

Gush :

Après avoir écouté en boucle, tout d’abord leur EP, puis, depuis plus d’un mois, leur album Everybody’s God et un showcase à mon actif, c’est avec grande hâte que j’attendais de voir ce que cela donnait sur une véritable scène.

Le groupe démarre sur Back Home enchainé par No Way, un des tubes de l’album. Remarque, il faut bien le dire, tous les titres de cet album sont des tubes en puissance.

Xavier nous interpelle avec une chanson au titre norvégien, Jed Digger Deg, qui voudrait dire « Je t’aime bien ». L’instant country et amusant de la setlist où Xavier s’amuse à prendre l’accent norvégien. C’est au tour de Vincent de prendre les rênes avec My Favorite Song, qui s’avère être une de mes chansons préferées de l’album (sans aucun jeu de mots).

Instant émotion avec le titre In The Sun (dédicacé à leur grand-père) qui est un véritable bijou, impose le silence dans la salle. Le groupe repart de plus belle avec  The Big Wheel, où Vincent nous demande de rythmer la chanson en frappant des mains tout le long du titre. Physique!

Les premières notes de l’intro de P.Nis résonne. « Un mélange de funk et de musique baroque » nous dit Yan. Xavier s’en donne à coeur joie au synthé. On nous annonce une reprise, la première qu’il nous ferait en live tiens. Dangerous de notre grand Michael, …et le résultat est plutôt plaisant. Une reprise que j’avais déjà entendu à la radio je ne suis donc pas vraiment surprise.

Le moment fort de ce concert sera le solo de Yan sur Remedy. On assiste à une communion plus que parfaite entre l’homme et sa guitare, s’en suit Blow Frankie où Yan nous éblouit avec son déhanché incroyable.

Crédits : Mr Eddy

Tout le monde (je) danse sur ‘You Really Got Style, Vincent chante et joue de la batterie comme un fou furieux sur Killing My Mind et, chorale dans toute la salle sur la dernière chanson de la soirée, nous annonce Mathieu, (Vondeel Vondeel Vondeel ) Vondelpark.

On nous aurait pas privé du titre phare de l’album?

Rappel avec Let’s burn again où le public entonne en choeur le refrain ou se contente des Ouh! qui le précède. Et ce sera sur le désormais célèbre Jealousy que les quatres membres concluent a cappella ce concert à La Maroquinerie.

Pour finir, je peux vous dire que j’ai tout simplement A-DO-RÉ . Une véritable générosité et sincérité se dégagent de ses quatre mecs.

Un conseil : Réservez vite vos places pour leur tournée sans quoi vous risquez de rater un groupe qui marquera cette année 2010 ( et les prochaines je l’espère ).

Magnifiques photos du concert sur le site de Mr Eddy : 2 Eyes Wide Open

Vu en live : Pony Pony Run Run

Feel, you love me you love me, do you feeeel?

2 décembre, 0°, La Maroquinerie.

Mon acolyte Margaux et moi foulons pour la première fois le sol de La Maroquinerie pour enfin vivre cet album, You Need Pony Pony Run Run, que nous passons en boucle depuis des semaines, voire des mois. Je suis agréablement surprise par cette salle assez atypique  et je sais immédiatement que je retournerais dans cette cave où l’on se sent tout de suite à l’aise et proche de la scène. La salle est à son comble, les PPRR affichent complet ce soir.

Première partie : Andromakers

Je n’ai vraiment été séduite par ce duo féminin, accompagné de synthé et de maracas,  qui n’a pas réussi a capter mon attention. Les mimiques vocales de la chanteuse semblables à celles de Bjork, m’ont légèrement exaspéré. L’ennui s’installe au bout de la troisième chanson, peut-être dû à une setlist que j’ai trouvé assez fade à mon goût. Pourtant, je n’en garde pas un goût amer : pour preuve,  j’ai pris le temps de réecouter leurs quelques titres sur leur MySpace et j’attribue une mention à Antique Paradise qui était la seule chanson qui avait, tout de même, retenu mon attention lors de leur set.

Les groupies s’impatientent…

Les tant attendus Pony Pony Run Run

Le groupe débarque sur scène avec notamment, Gaetan et ses indécollables lunettes rouges assorties à sa guitare électrique , et démarre sur Girl I Know rapidement freinés par des problèmes techniques.

Problèmes résolus. On enchaine sur Futures of A Nation, définitivement une de mes chansons préférées de l’album, marquée par le superbe solo de Gaetan.

Je suis ravie de découvrir tout au long du concert les arrangements qui ont été faits sur toutes les chansons de l’album. Notamment sur une version rock de 1997 ( She said it’s allright) et le trés disco Star Survivor ( titre présent sur la nouvelle édition de l’album). Pourtant la mayonnaise a du mal à monter et Gaetan semble se contenter du calme qui règne au sein du public parisien. J’ajoute que la capacité à PPRR à communiquer avec son public semble assez limitée : on assiste plus souvent aux réglages faits avec la régie plutôt qu’aux tentatives inespérées de faire hurler les jeunes filles aux premiers rangs.

Wish i was young enough..wish you were made just for me.

Le concert se déroule, du moins sans encombres, nous attendons tous impatiemment le fameux Hey You qui a secoué nos enceintes tout l’été, (aujourd’hui encore pour les plus addictifs d’entre nous) qui arrive en rappel. Mention spéciale à Amael, le bassiste pour cette intro qui  a déclenché les hurlements tant attendus ( ainsi que les mouvements robotiques de Gaetan) .  Le groupe nous annonce que le concert se termine, le tout sur un set très techno  qui a le mérite de transformer le temps de quelques minutes La Maroq’ en mini-discothèque.

Surprise…

Deuxième rappel. Il paraitrait même que c’est la première et la dernière fois.  Ce sera donc une reprise de ‘Luka’ de Suzanne Vega, une chanson que j’aime au plus haut point. Une version rock  et baclé de PPRR qui a fait disparaitre toute la dimension de ce titre.

Au final, je ressors légerement déçue de ce concert.  J’avais peut-être placé la barre trop haut, à la hauteur de cet album que je trouve(rai) superbe au plus haut point et dont je ne m’en lasse toujours pas. Il manquait ce petit truc en plus qui aurait pu rendre cette soirée à La Maroquinerie mémorable.

Espérons que pour la Cigale en janvier 2010, nous pourrons enfin dire WE NEED PONY PONY RUN RUN!

Images : Margaux